Nul besoin de traduire, tout le monde aura compris. Louisot Le Fèvre vient de signer son premier ouvrage. En langue normande. D’dans nout’ loceis, comme on dit chez nous, étant sous-entendu que notre langue (loceis) à nous, c’est le normand !
Comme le précise dans sa préface le professeur Jean-Pierre Montreuil (qui enseigne le normand au Texas !) : « Vous avez entre les mains un ouvrage tout à fait original. On y trouve de la colère, de la passion, de la malice, du bon sens, de la sensualité, de l’enthousiasme, de la bonhomie, tout le spectre de nos émotions qui s’expriment en vers mesurés, dans une langue normande qui jaillit. »
Chanteur des Marins du Cotentin, Louis Le Fèvre écrivait des vers pour lui-même. Les voici ouverts à tous par la grâce de l’édition. 68 remarquables poèmes aux thèmes très variés.
Sur la terre, comme Bayard, nouveau « petit cheval dans le mauvais temps » à la mode du Cotentin :
On ne vous dit pas la fin, triste comme dans le poème de Paul Fort.
Sur la mer, comme Barflleu, hymne au vieux port du Val de Saire :
À lire absolument. À posséder dans sa bibliothèque normande.
Article publié dans Patrimoine Normand n°96, par Thierry Georges Leprévost.
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