Bon sang ne saurait mentir. Lauréat professionnel du Trophée des Léopards, Arthur Viel a pour parents Arnaud et Cécilia, qui font merveille en leur table étoilée d’Argentan. (© Jean-Luc Péchinot)
De concours culinaire en marché normand, le Trophée des Léopards a fait de Caen la capitale de notre… Gourmandie.
« C’était sous le hangar de la charreterie que la table était dressée. Il y avait dessus quatre aloyaux, six fricassées de poulets, du veau à la casserole, trois gigots, et au milieu, un joli cochon de lait flanqué de quatre andouilles à l’oseille (…). Et au dessert, une pièce montée fit pousser des cris. »
S’il est un écrivain qui met la Normandie à la bouche, c’est bien lui. Le grand Gustave. Flaubert ! Né à Rouen en 1821, l’auteur de Madame Bovary n’aura cessé de célébrer la cuisine de son terroir. Gourmand d’huîtres, dont il s’était régalé enfant à Trouville, il fut un grand amateur de l’andouille de Vire et du poulet d’Auge, un plat emblématique qui ne lésine ni sur le beurre ni sur la crème et qu’il décrit merveilleuse...
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