Un ballet bien réglé qui a valeur de spectacle. En cuisine, le chef Arnaud Viel et sa brigade déploient leur art avec précision et concentration. (© Jean-Luc?Péchinot)
Connue pour sa dentelle, la sous-préfecture de l’Orne est aussi un fief gastronomique et bistronomique. Arnaud Viel, enfant du pays, y régale touristes et Argentanais avec ses deux tables pour hédonistes du goût.
« Depuis des siècles, la cuisine, c’était la mère au foyer et le père dans les champs. Aujourd’hui, au temps des familles recomposées et du chômage de masse, la nourriture est souvent expédiée, congelée, sous-vide, au micro-onde, en conserves… Arnaud et Cécilia procèdent d’une lignée de gens de cuisine, un art culinaire noble : celle de ceux qui aiment nourrir ceux qu’ils aiment. On ne fait pas plus belle cuisine. »
De jolis mots pour de beaux mets : difficile de sublimer le verbe mieux que le philosophe Michel Onfray, créateur de l’Université populaire du goût, pour vanter les tables d’Arnaud et Cécilia Viel. Lesquels, en leurs deux gourmandes maisons d’Argentan, ont repris comme amuse-bouche de leurs cartes quelques lignes écrites pour eux par leur célèbre ami, disciple d’un hédonisme qui passe forcé...
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