Au coucher du soleil, la magie d’Étretat est à son apogée. Au premier plan la chapelle Notre-Dame-de-la-Garde. (© Stéphane William Gondoin)
L’église Notre-Dame-de-l’Assomption, doyenne des monuments d’Étretat. (© Stéphane William Gondoin) |
Le petit village de pêcheurs, d’abord fréquenté par les artistes, est donc devenu en deux siècles l’un des lieux normands les plus connus et les plus visités. Si, comme Maupassant l’affirme dans Une vie, on y vient d’abord pour admirer « ces grandes arches de la falaise qu’on nomme les portes d’Étretat », la commune abrite aussi quantité d’éléments patrimoniaux qui méritent une attention toute particulière.
Droit d’aînesse oblige, intéressons-nous d’abord à l’église Notre-Dame-de-l’Assomption. Sa valeur architecturale est telle que Prosper Mérimée la fit inscrire dès 1840 sur la Liste des monuments pour lesquels des secours ont été demandés, embryon du classement au titre des monuments historiques. C’est dire…
Une paroisse et son cimetière
La Normandie connaît une vague de construction d’édifices religieux à partir du milieu du XIe siècle, et c’est peut-être dès cette époque qu’apparaît l’église d’Étretat. À l’origine placée sous le vocable de Saint-Sauveur, elle est construite selon un plan en croix latine, aux bras du transept peu saillants. Le portail occidental est coiffé d’un arc en plein cintre, aux voussures décorées avec une remarquable sobriété, comme presque toujours en Normandie : frettes crénelées, chevrons… Le tympan est occupé par un bas-relief très mutilé, difficile à dater, représen...
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DOSSIER « ÉTRETAT, JOYAU DE LA CÔTE D’ALBÂTRE » (16 pages) :
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