Sans rapport avec l’ancienne abbaye bénédictine de Fécamp, le palais Bénédictine s’enorgueillit d’une façade à grand spectacle. Gothique et Renaissance, elle honore aussi la Normandie, avec les pierres de silex du pays de Caux et les fameuses briques rouges. Gargouilles, lucarnes baroques et campanile ajoutent à l’extravagance de ce patrimoine. (© Wonguyt)
« Peut-on retenir un aveu / Quand l’âme éprise est toute en feu » et le baiser soyeux… comme une gorgée de Bénédictine ! Tableau de Nathalie Morales. (© Jean-Luc Péchinot) |
Entreprise la plus visitée de Normandie, le palais Bénédictine de Fécamp tient du chef d’œuvre architectural fin XIXe siècle. C’est là que l’on fabrique, depuis 160 ans, l’une des liqueurs les plus célèbres du monde.
Loué soit Dom Bernardo ! Bernardo Vincelli. C’est en effet à ce moine vénitien de l’abbaye de Fécamp que l’on devrait la Bénédictine. S’étant installé à l’abbaye de la Trinité en 1505, il y serait devenu alchimiste et herboriste en associant quelques-unes des plantes médicinales du plateau cauchois à des épices exotiques, pour en tirer un breuvage qui, cinq siècles plus tard, se définit comme « la grande liqueur française around the world ».
S’il n’existe aucune trace épistolaire de l’existence de ce moine inspiré, on ne peut nier par contre la sécularité de cette Bénédictine d’origine monastique. Une autre version veut qu’à la dispersion de l’ordre des bénédictins, à la Révolution, le manuscrit de la recette ait été racheté par un notable de Fécamp qui ne s’en soucia pas, ledit document, un Herbarius du XVIe siècle, ayant été acquis dans la bibliothèque familiale en 1863, par un de ses aï...
Il vous reste 94 % de cet article à lire.
PRATIQUE
|
ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER :NOUS SUIVREPRATIQUE
|