La chapelle Saint-Gervais de Briouze et l’if solitaire qui veille au milieu du cimetière. Au loin, la nouvelle église du bourg. (© Mireille Thiesse)
Le marais du Grand Hazé vu de l’observatoire, face aux « trous du diable ». (© Mireille Thiesse) |
Pays d’élevage au cœur des marais, Briouze est le centre d’une baronnie importante au sud-ouest de la Normandie dès le XIe siècle. Fleuron de la paroisse Saint-Gervais-de-Briouze, cette aïeule de granit, au chœur amputé de sa nef, arbore encore son portail historié qui accueille le visiteur avec cette humilité d’autrefois, touchant de naïveté et de simplicité.
Le fleuron briouzain
Rebâti en 1867, après l’écroulement d’une partie de la nef et de son clocher, suivi de l’abattement de ses transepts, le porche roman a préservé l’âme médiévale de l’ancienne église. Épargnée alors par les démolisseurs apitoyés, la modeste chapelle veille depuis toujours sur ses défunts et feus paroissiens à l’entrée du cimetière. Au milieu de l’enclos, en surplomb des rues qui le bordent et ceint de hauts murs de granit, un if majestueux, aujourd’hui solitaire, pleure le fidèle comparse longtemps accroché au mur sud de l’absidiole et dont se souviennent encore certains Briouzains. Le cimetière, agrandi jusqu’au domaine de la congrégation des Sœurs de Notre-Dame, qui le surplombe à l’est depuis plus d’un siècle, a été classé parmi les sites d’intérêt historique et archéologique en septembre 1943, de même que la chapelle. Celle-ci a ensuite bénéficié d’une inscription au titre des monuments histo...
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