Thérèse en 1881, à l’âge de 8 ans. (© Office Central de Lisieux ; Couleurs Rodolphe Corbin - DR)
Maison de la famille Martin, rue Saint-Blaise à Alençon. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand) |
La vie dans l’au-delà de Thérèse Martin
À bien scruter sa courte vie (1873-1897), Thérèse Martin présente, en moins de vingt-cinq ans, trois caractères distincts.
De sa naissance au décès de sa maman, Thérèse Martin est un lutin avide de plaisirs. Zélie Martin disparue, elle devient une enfant angoissée peu encline à jouer avec ses camarades. Enfin, adolescente résolue et surdéterminée par un pesant contexte familial, elle offre sa vie pour rejoindre au plus vite au ciel Jésus, ses parents et ses quatre frères et sœurs.
LE PETIT FURET D’ALENÇON
« Le Bon Dieu m’a donné un Père et une Mère plus dignes du ciel que de la Terre. » Tout est dit dans cette simple phrase d’une lettre de sœur Thérèse à l’abbé Maurice Bellière, le 26 juillet 1897. Selon elle, on « campe » sur Terre dans l’attente de la vraie « Demeure » céleste où l’on retrouve ses chers disparus auprès de Dieu. Notons aussi la préséance du « Père » en cette assertion, quand bien même Thérèse tient le bon Dieu pour son père « suprême ». Que Zélie l’ait portée neuf mois dans son ventre ne lui donne pas droit à la première place dans son cœur.
De 28 à 41 ans, c’est-à-dire en l’espace de treize ans, Zélie Martin (1831-1877), à supposer qu’elle n’ait pas enduré de fausses couches, a connu neuf grossesses : sept filles et deux garçons. De ces enfants qui ont tous pour premier prénom « Marie », seules cinq filles ont survécu, qui de...
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DOSSIER « SAINTE Thérèse » (18 pages) :
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