Photographie Ed. Fortin, Le Grand-Théâtre du Havre. (Coll. SHED) ; Dessin A. Roessler. (Coll. BM Le Havre)
Ed. Fortin, Le musée des Beaux-Arts, la tour François Ier et le Grand-quai ; seule photographie de la collection signée et datée par son auteur (13 avril 1856). (Coll. SHED) |
La Bibliothèque municipale du Havre présente actuellement l’exposition « Regards sur la ville. Le Havre 1855-1865 », organisée en partenariat avec la Société havraise d’études diverses. L’intérêt de cette exposition est de confronter deux sources originales faisant revivre Le Havre du Second Empire : une collection de photographies pratiquement inédite, datée des années 1856-1859, et le journal intime d’un adolescent écrit au même moment.
Le Havre sous le Second Empire
Quand commence le Second Empire, Le Havre n’est qu’une petite ville, enserrée dans une triple ceinture de fossés et de remparts. Elle n’assure plus, à proprement parler, de fonction militaire depuis 1829, mais le Génie s’oppose à perdre cette place forte face à l’Angleterre, toujours considérée comme ennemi potentiel. Quand commence le Second Empire, Le Havre n’est qu’une petite ville, enserrée dans une triple ceinture de fossés et de remparts. Elle n’assure plus, à proprement parler, de fonction militaire depuis 1829, mais le Génie s’oppose à perdre cette place forte face à l’Angleterre, toujours considérée comme ennemi potentiel.
Depuis la fin des guerres napoléoniennes, son essor commercial et maritime a provoqué un afflux de population que la cité ne peut contenir. Aussi les communes avoisinantes se sont-elles développées jusqu’au pied de ses fortifications.
Après plusieurs démarches sans succès, la municipalité obtient du futur Napoléon III, le 9 juillet 1852, une loi promulguant le rattachement à la cité d’une grande partie de ses faubourgs : Le Havre devient ainsi la 13e ville de France. Après de multiples trac...
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