Patrimoine normand

Elbeuf : restitution de la villa gallo-romaine du Buquet

Jeudi 31 Janvier 2008
Elbeuf : restitution de la villa gallo-romaine du Buquet

Villa du Buquet à Elbeuf. Vue en survol restituée de la villa à partir du nord. La volumétrie procède d’une analyse architecturale contrairement aux autres éléments qui sont destinés à créer une ambiance et à donner l’échelle des constructions. (© Erik Follain)


Erik Follain

Extrait Patrimoine Normand n°58
Par Érik Follain.

 
Vue générale des fouilles ; les sols de craie damée ou de mortier sont encore visibles. (© Gérard Broglio)
Vue générale des fouilles ; les sols de craie damée ou de mortier sont encore visibles. (© Gérard Broglio)

Les campagnes de la Gaule romaine et les activités qui les animent sont étroitement liées au réseau de villas. Mis en place progressivement, il assurait aux élites la main mise sur la richesse foncière. La villa, au cœur du domaine ou fundus, combine une fonction résidentielle et une fonction économique. Cette dualité se traduit par des ensembles associant bâtiments agricoles et artisanaux avec un logement plus ou moins luxueux et confortable selon la puissance du maître des lieux. L’archéologie a étudié à de multiples occasions ces villas et la photographie aérienne a souvent montré leur forte densité dans ce qui subsiste encore actuellement des espaces ruraux.

Un des types les plus courant dans la moitié nord de la France est la villa à galerie-façade entre deux pièces d’angle. Cette catégorie d’édifice correspond à des exploitations de taille moyenne. En Seine-Maritime, en cumulant fouilles et simples indices, on comptabilise un peu moins d’une centaine de villas. Moins d’une vingtaine d’entre elles relèvent avec certitude de ce type de plan.

Il n’existe à ce jour qu’un endroit, en Haute Normandie, où il est possible de visiter les vestiges d’une de ces constructions et de visualiser ainsi leur architecture. Dans un quartier résidentiel d’Elbeuf-sur-Seine, le Buquet, les vestiges d’une « villa à galerie-façade » ont été préservés et mis en valeur.

Les premiers murs sont apparus en 1981, lors de la réalisation d’un lotissement. Les fouilles d’urgence menées ensuite ont montré le bon état de conservation du site et ont conduit à l’achat de la parcelle pour la création d’un jardin archéologique. De 1985 à 1990, des fouilles programmées ont permis de recueillir de nom...

 

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