Le CIRALE est installé à Goustranville, dans le pays d’Auge. (Photo Thierry Georges Leprévost © Patrimoine Normand)
Le professeur Jean-Marie Denoix, concepteur et directeur du CIRALE. (Photo Thierry Georges Leprévost © Patrimoine Normand) |
À l’instar de tous les représentants du règne animal, les chevaux présentent la particularité de ne pas pouvoir expliquer à quel endroit ils ont mal ! Cet inconvénient devient crucial quand ils représentent un lourd investissement et la promesse de gains importants sur les carrières de sport ou les champs de course. Désormais, grâce au CIRALE, les images parlent à leur place pour exprimer leur souffrance. Une structure unique en France qui attire des propriétaires et des chercheurs du monde entier.
Dans l’un des premiers numéros de Patrimoine Normand1, nous vous avions présenté l’Institut de Pathologie du Cheval de Goustranville, près de Dozulé. L’IPC se limitait alors à l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFFSA), dévolue à l’autopsie équine. Il s’est enrichi d’une seconde unité, indépendante de la première, destinée cette fois à travailler sur le cheval vivant : le Centre d’Imagerie et de Recherche sur les Affections Locomotrices Equines (CIRALE), qui dépend directement de l’École Vétérinaire d’Alfort.
Une volonté normande
Dès 1993, le Conseil Régional de Basse-Normandie souhaite renforcer le pôle équin de l’IPC par une structure de recherche et de diagnostic dotée d’un appareillage de pointe qui n’existe pas dans la version portable utilisée par les vétérinaires. Il s’agit de promouvoir l’élevage normand en montrant aux acheteurs éventuels la qualité sanitaire de son cheptel, et de valoriser la production du cheval de sport en améliorant ses performances. Contacté par la Région, Jean-Marie Denoix, professeur d’anatomie et responsable de la clinique équine de l’École Vétérinaire d’Alfort, prend en charge la conception en pays d’Auge d’une structure originale qui prenne en compte toutes les techniques modernes de diagnostic par l’imagerie médi...
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