À 22 ans, Pierre Fleury a réalisé son rêve équin. (© Thierry Georges Leprévost)
Pierre Fleury. Pratique de la poste hongroise dans l’allée d’accès à la propriété. Une incroyable maîtrise de l’équilibre. (© Thierry Georges Leprévost) |
Il passe entre ses poneys, se hisse à la force des bras à hauteur de leur dos. Là, les jambes écartées, un pied posé sur chacun d’eux, il les met au pas, au trot, puis au galop, dans un époustouflant numéro de poste hongroise ! Sans harnachement, au geste et à la voix. Les spectateurs se retiennent d’applaudir pour ne pas perturber les animaux.
Pierre Fleury est la révélation équestre de l’année 2011, et pas seulement en Normandie. Le Pôle International du Cheval de Deauville ne s’y est pas trompé, qui l’a recruté pour figurer dans ses spectacles. Ni la télévision, qui l’a retenu sur M6 dans son émission de découverte de talents. À 22 ans, sa notoriété de dresseur a déjà fait le tour de France. Pourtant, tout prédestinait le jeune Normand au jumping : sa région et sa famille.
Dégoûté des chevaux?!
Oui, des chevaux, Pierre en a toujours vu depuis son plus jeune âge. Il naît et grandit parmi les Selle Français de ses parents qui élèvent des montures destinées au saut d’obstacles. À quatre ans, il se tient déjà en selle comme un grand. Habitant à Authie, près de Caen, il fréquente alors le club hippique le plus proche de son domicile, le CECA, où on lui apprend tout ce qu’un cavalier digne de ce nom doit connaître : reprises classiques en manège et sur la carrière, anatomie équi...
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