Patrice Delaveau sur l’obstacle. (© Thierry Georges Leprévost)
Pénélope Leprévost au dernier CSI de Caen. (© Thierry Georges Leprévost) |
L’équipe de France de saut d’obstacles aux Jeux Olympiques 2012 est en cours de constitution. D’ores et déjà, deux cavaliers normands sont assurés d’y participer.
Si Pierre de Coubertin avait omis les sports équestres lors des premiers Jeux Olympiques modernes en 1896, l’oubli est rattrapé dès 1900 par la création de quatre épreuves : obstacles, polo, saut en hauteur et saut en longueur. Ces trois dernières sont éphémères, et l’on passe encore deux éditions sans cavaliers, jusqu’en 1912, année de la réintroduction définitive de l’équitation, où s’imposent les trois disciplines encore en vigueur aujourd’hui : obstacle, dressage et concours complet (l’introduction de la voltige en 1920 sera sans lendemain).
Contrairement aux Jeux Équestres Mondiaux qui alignent huit disciplines, l’équitation olympique s’est toujours cantonnée à ces trois-là, traditionnellement réservées aux derniers jours de l’olympiade, comme si ce sport délaissé les premières années avait trouvé un strapontin en bout de piste. Cela n’a pas toujours été un inconvénient ; quand le succès se fait attendre, le meilleur est pour la fin, ce qui a été confirmé en 1964 à Tokyo : au terme d’une suite de déconvenues de nos athlètes, le cavalier de 44 ans Pierre Jonquères d’Oriola remporte brillamment (sur Lutteur B, un demi-sang anglo-normand, on ne dit pas encore Selle Français) la médaille d’or en épreuve individuelle de saut d’obstacles, le dernier jour de la grande fête sportive, lors de l’ultime épreuve ; la seule et unique médaille de cette année calamiteuse. Une médaille d’or qu’il avait déjà conquise à Helsinki en 1952, et qu’il renouvellera aux cham...
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