Basilique Sainte-Thérèse de Lisieux. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)
Aujourd'hui, ce qui fait principalement la notoriété de Lisieux, c'est bien sûr la destinée tragique de Thérèse Martin, élevée depuis 1997 au rang des docteurs de l'Église. Née en 1873 à Alençon, Thérèse vient vivre à Lisieux avec sa famille en 1877. Précocement d'une insondable piété, elle entre au carmel local à l'âge de 15 ans seulement. Elle y décède en 1897, emportée par la tuberculose. Son autobiographie, Histoire d'une âme, best-seller traduit dans de nombreuses langues, raconte son cheminement très personnel vers la foi. Il est possible de visiter Lisieux en marchant dans les pas de sainte Thérèse. La maison familiale des Buissonnets, le carmel, la cathédrale sont notamment des lieux de passage obligés. Et puis, comme une évidence, trônant sur une éminence dominant la ville, il y a cette énorme basilique servant de mausolée à la jeune fille. Dédicacée en juillet 1954, elle est l'une des plus grandes églises construites au XXe siècle. On y accourt des quatre coins du globe et l'on y prie dans toutes les langues. Une tour de Babel augeronne, donc. Des groupes de visiteurs allemands ou écossais côtoient des pèlerins argentins ou mexicains. Convergence éphémère d'existences multiples, bref mélange des cultures, mais au fond manifestations diverses d'une même foi. On vient ici parfois de très loin, la guitare à la main, chanter dans la crypte des cantiques à la gloire de la jeune fille. L'espace d'un instant, le lieu de recueillement se transforme en lieu de fête. Étrange sensation...
Sous la coupole de la basilique Sainte-Thérèse. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)
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