Haras du Pin : mort de l'étalon Workaholic

Étalon mythique, Workaholic attirait la foule des visiteurs. Il était recommandé de garder ses distances, car ce mâle dominant n’hésitait pas à mordre qui l’approchait de trop près. (© Thierry Georges Leprévost)

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C’est la loi des séries. Ourasi a été euthanasié le 12 janvier. Le 19 février, c’est Workaholic qui s’en est allé rejoindre les prairies éternelles de l’au-delà à 16 heures précises. Le Trotteur américain du Haras National du Pin s’est endormi pour toujours par une belle journée ensoleillée. Mort de vieillesse sans souffrance à presque 31 ans.

Comme Ourasi, il attirait les visiteurs. Né aux États-Unis le 15 mars 1982, Workaholic était un fils du chef de race Speedy Crown et de Ah So par Speedy Count. Vainqueur des plus grandes courses telles la Harriman Challenge Cup, le Hanover Hampt Stakes ou la Breeders Crown, il est sacré meilleur 2 ans de sa génération. Son palmarès s’établit à 14 victoires et 8 places, et 830 705 $ US. Sa meilleure réduction est de 1’11 en 1984.

Acquis pour 11 millions de francs par les Haras Nationaux en 1988 après trois saisons de monte, il n’en fera pas moins de 14 en France. Au total, il sera père de plus de mille poulains avec le concours de 1471 juments ! Ce n’est pourtant pas facile d’obtenir ses faveurs. Dès son arrivée en France, malgré une saillie à 60 000 francs, la demande excède largement les possibilités d’offre, et il faut procéder à des tirages au sort. Il est numéro 1 des étalons Trotteurs en 1996, et tête de liste des pères de mères en 2006. Pas mal pour un cheval auquel on a dû ôter un testicule à la suite d’une hernie inguinale au cours de sa première année dans l’Orne ! Sa pro...

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