Deauville. Tribune principale de l'hippodrome de Clairefontaine. (© Coll. Gilbert Hamel)
Après le premier conflit mondial, le nouveau souffle des Années Folles va imprimer à la station balnéaire un dynamisme qui lui fera retrouver sa réputation de ville de plaisirs.
Pendant que la station confirme sa vocation de villégiature en dansant le charleston, le fox-trot ou le shimmy, 1925 voit la réorganisation totale du tir aux pigeons, activité sportive très en vogue. Le montant des prix attribués s’accroît, le nombre de tireurs aussi —une assistance sélectionnée, si l’on en croit la littérature de l’époque. Une première saison de tir a lieu à Pâques, lors de la réouverture des grands hôtels et du casino ; les grandes épreuves internationales se déroulent au cœur de l’été, durant les mois de juillet et d’août.
Cette année-là, le maire Eugène Colas ne souhaite pas se représenter à la tête de la municipalité. Tout en demeurant conseiller, il pousse dans son fauteuil le directeur du Journal, Henri Letellier, dont la famille avait investi d’importants capitaux dans la Société des Hôtels et du Casino de Deauville... Malgré ce coup de pouce providentiel, le nouveau maire ne se montrera pas à la hauteur de sa tâche, venant d’abord très irrégulièrement aux séances du Conseil, puis plus du tout, moins soucieux des affaires de la commune que de sa vie amoureuse ! Et aussi, il est vrai, très pris par ses activités professionnelles. De sorte qu’il devra démissionner en 1928 et qu’Eugène Colas ceindra à nouveau l’écharpe de premier magis...
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