Qu'admire-t-on le plus ? Les chiens ou leurs maîtresses ? Cette mode de plage a donné à la photo cette hypocrite légende faussement indignée : « Ne semble-t-il pas qu'avec ces maillots ou ce qu'il en reste, nous nous acheminions vers le nudisme ? D'ailleurs ce « sport » n'a rien de disgracieux et doit donner grâce à ses échancrures exposées au soleil un nu zébré du plus curieux effet. ». (© Coll. Gilbert Hamel)
François André succède en 1926 à Eugène Cornuché à la tête de la Société des hôtels et casino. (© Coll. Gilbert Hamel) |
Après la Grande Guerre, Eugène Cornuché s'attache les services de celui qu'il allait adouber. Comme lui, François André fait preuve d'une forte personnalité.
Ce fils particulièrement doué d'un tonnelier de l'Ardèche s'affranchit très vite des pesanteurs de son petit village de Rosières pour aller chercher fortune ailleurs, du reste vivement encouragé par son père qui devine en lui un grand dessein. Tour à tour apprenti tonnelier, brasseur et mitron, on l'emploie à Marseille, à Lyon, à Paris enfin où il mène le cheval d'une entreprise de pompes funèbres ! Conduire un corbillard lui permet de faire preuve d'une certaine prestance naturelle : l'habit noir lui va bien. Il parfait son sens des bonnes manières en devenant maître de cérémonie.
Le dauphin d'Eugène Cornuché
Le voici mûr pour franchir professionnellement les portes d'un cercle de jeux de la rue de Courcelles, bien qu'il ait une sainte horreur des cartes. À trente ans —nous sommes au cœur de la Belle Époque—, le directeur des jeux réalise une fortune qu'il s'empresse de perdre... sur l'hippodrome de Longchamp ! C'est le début d'une descente aux enfers. Sa jeune femme modiste vend-elle pour lui sa boutique ? Il en dilapide l'argent à la rou...
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