Deauville après la Seconde Guerre mondiale. (© Coll. Gilbert Hamel)
Démis de ses fonctions en 1944, le maire Robert Fossorier est réélu six mois plus tard. (© Coll. Gilbert Hamel) |
Contrairement à de nombreuses villes normandes, Deauville n’a pas été ravagé par les combats de la Libération. Après le 22 août 1944, la vie y reprend son cours. La station n’en sort toutefois pas indemne. Il lui faudra plusieurs années pour effacer les stigmates de l’Occupation.
Après celle des Allemands, l’administration issue de la Résistance ne tarde pas à abattre sa chape sur la commune. Dès le 24 août 1944, le conseil municipal en poste durant la guerre est dissous, à l’instar de ceux de Caen, Cabourg, Troarn et Villers-sur-Mer. Sous la pression du Comité de Libération de l’arrondissement de Lisieux, très marqué à gauche, le Comité de Libération du Calvados y met en place une délégation spéciale, dont le président, le docteur François Pomerais, devient maire par arrêté préfectoral. Une situation provisoire, car le 29 avril 1945, des élections rendront à Robert Fossorier sa place de maire, qu’il conservera jusqu’à son dernier souffle.
La toute première tâche incombe aux démineurs, particulièrement sur les lais de mer. Des Canadiens d’abord, puis à partir d’octobre 44, des Français. Le 4 novembre 1945, un arrêté ministériel classe Deauville parmi les villes sinistrées : à la suite des tirs d’artillerie allemands issus des hauteurs de Trou...
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