Patrimoine normand

Opéra de Rouen - Deux siècles de tradition

Lundi 13 Octobre 2014
Opéra de Rouen - Deux siècles de tradition

Rouen. Façade du théâtre des Art (© Juliette Kotowicz)


Juliette Kotowicz

Extrait Patrimoine Normand n°91
Par Juliette Kotowicz.

 
Statue de Pierre Corneille. Précédemment située sur l'île Lacroix, l’œuvre du sculpteur David d'Angers échappa de peu à la destruction par les Allemands et fut replacée devant l'Opéra en 1957. (© Juliette Kotowicz)
Statue de Pierre Corneille. Précédemment située sur l'île Lacroix, l’œuvre du sculpteur David d'Angers échappa de peu à la destruction par les Allemands et fut replacée devant l'Opéra en 1957. (© Juliette Kotowicz)

Derrière sa façade contemporaine austère, le théâtre des Arts cache une longue histoire, faite de passion, d'enthousiasme, de révoltes, de drames... Alors que s’ouvre la saison 2014-2015, retour sur une histoire d’amour qui mériterait, à elle-seule, tout un gros volume : celle des Rouennais et de leur théâtre.

Années 1890… Le regard perdu vers les nuées s’arrête aux deux ponts à garde-fou, entre lesquels circulent des passerelles suspendues à des cordages. Sous ces ponts sont accrochés poulies, crochets, rouleaux, contrepoids, herses, plafonds, toiles de fond, roues, engrenages et pompes mobiles. Plus haut encore, un gril où sont suspendus poulies et crochets. Tout pour permettre au décor de descendre du ciel. Au-dessous de la scène, des chariots, des treuils, des trappes, des rues garnies de planches, des échelles… Tout pour entraîner le décor vers les profondeurs. De part et d’autre se trouvent les magasins : resserre à cordages, atelier de réparation, magasins d’accessoires, meubles et tapisseries, magasins de perruques, d’armures, de chaussures, sellerie, chapellerie, magasin de costumes et même un passage pour... les chevaux ! Dieu n'en a sans doute pas prévu autant pour la mise en place du monde !

Année 2005. Dans le théâtre des Arts reconstruit après guerre, les travaux pour la modernisation de la scène installée au début des années 60 débutent. On démonte les machineries existantes, très proches de celles que l'on utilisait en 1890. On fixe un nouveau gril technique avec poutres, suspentes, caillebotis métalliques. On installe une nouvelle machinerie de monte-décors. Il faut pour cela percer la dalle de béton au sol, jusqu’à 8 mètres sous le niveau de la rue, amener moteurs, câbles, pou...

 

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