Le Haras National de Saint-Lô fait peau neuve. (© Thierry Georges Leprévost)
Le Haras national de Saint-Lô au temps de sa splendeur. Présentation des étalons au public. (© Thierry Georges Leprévost) |
Réforme des Haras Nationaux, effet des Jeux Équestres Mondiaux, incomparable singularité du site : Saint-Lô ne manquait pas d’atouts pour s’adapter aux exigences de ses ministères de tutelle. En ce mois de janvier, au terme de plusieurs années d’évolution, il achève sa reconversion : place à l’IFCE, version normande.
L’Institut Français du Cheval et de l’Équitation constitue le dernier avatar des Haras royaux. Les plus anciennes traces écrites de cette institution remontent au XIVe siècle et concernent (déjà !) la Normandie : à La Feuillie et à Domfront. Même le mot haras semble provenir du norrois har qui désigne le poil, la robe. Monter à cru, sans selle, se dit monter à har. Les termes normands harousse, harique et harin désignent un mauvais cheval ; haridelle en français...
Il s’agit pourtant bien ici de tout mettre en œuvre pour produire de bons chevaux. L’initiative demeure ponctuelle jusqu’au XVIIe siècle. Pressé par ses nombreuses guerres, Louis XIV charge Colbert de mettre en place la structure nécessaire à la remonte de ses troupes. Le souverain entend produire des étalons reconnus, des souches qui permettraient de se livrer à un élevage rationnel, répondant aux besoins d’une armée dont le cheval constitue un élément essentiel. Son premier Haras royal naît en 1665 à Montfort-l’Amaury, celui du Pin en 1715. Pompadour et Rosières sur...
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