À gauche: Le CID est indissociable de Deauville et de son Festival du film américain ; à droite : caricature d'Anne d'Ornano par Len. (© Len / Ville de Deauville)
Anne d’Ornano. (© Gilbert Hamel). |
Né à Paris, devenu deauvillais par la grâce d’une maison familiale, élu maire le 7 décembre 1962, le comte d’Ornano est très engagé politiquement. Il sera député, président du conseil général du Calvados, président du conseil régional de Basse-Normandie, ministre de Valéry Giscard d’Estaing, dont il est proche au sein du parti des Républicains indépendants, puis de l’UDF, et président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale. Fort de ces atouts, il va imprimer à Deauville un nouvel élan.
Élu député, désireux de se présenter aux élections municipales de Paris, Michel d’Ornano, depuis trois ans ministre de l’Industrie et de la Recherche, ensuite nommé à la Culture et à l’Environnement, décide de renoncer à la mairie de Deauville. Son épouse Anne, fille du marquis Arnauld de Contades, lui succède le 23 mars 1977. Infirmière de formation, puis attachée de presse, elle s’implique depuis toujours dans la vie de la cité dont elle connaît tous les rouages. Trois jours plus tard, le 26 mars, Concorde se pose à Saint-Gatien-des-Bois ! L’été suivant, l’équipe de polo deauvillaise des Diables bleus fait une recrue de choix en la personne du prince Charles, passionné par le roi des sports. Sophia Loren remet à Yves Saint-Martin sa 14e cravache d’or !
Un palais pour le festival
En 1978, le Premier ministre Raymond Barre vient inaugurer la nouvelle gendarmerie, sur la route de Touques portée à quatre voies l’année précédente. Le yacht-club fête déjà son centenaire et le prince Charles revient jouer au polo, décidément séduit par le terrain normand. L’ennemi public n°1 Jacques Mesrine attaque le casino à main armée et blesse grièvement une passante en protégeant sa fuite.
En 1979, Clover Cottage, l’ancienne propriété de Marcel Boussac, est vendue en appartements. Le chanoine René Germain, curé de Deauville, décède ; on l’in...
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