L'église de Conches se voit de loin, avec sa flèche de 52 m de haut . (© Christiane Lablancherie)
Le blason de la ville : une bande d'azur chargée de 3 coquilles d'argent sur fond d'or. (© Christiane Lablancherie) |
Il plane sur cette balade un peu de l'esprit du chemin de Compostelle. Tout comme sur la route de Saint-Jacques, vous emprunterez des sentiers pierreux, enchaînerez les dénivelés et repérerez de nombreuses représentations de la fameuse coquille. Il ne vous reste plus qu'à prendre votre bâton de pèlerin pour partir à l'assaut de cet itinéraire... inspiré !
Les couloirs du temps
Vous démarrez votre belle promenade au pied du château, centre névralgique de la ville. Le donjon s'effrite bien un peu, mais il reste imposant avec ses murs en silex épais de 2,60 m. La forteresse primitive est fondée ici au XIe siècle par Roger Ier de Tosny, tout comme l'abbaye Saint-Pierre voisine. On ne parle pas encore de Conches, mais de Castillon. Il semble qu'après avoir un peu guerroyé en Espagne, et peut-être même effectué un pèlerinage à Compostelle, Roger soit passé par Conques (Aveyron) sur le chemin du retour et qu'il ait ramené dans ses bagages des reliques de l'énigmatique sainte Foy, très vénérée dans le Rouergue. Et l'église Saint-Cyprien devint l'église Sainte-Foy. Le plus important témoignage du voyage des seigneurs de Castillon à Compostelle est inscrit dans les armes de la ville : une bande d'azur chargée de trois coquilles d'argent sur fond d'or. Avec un peu d'imagination, vous pouvez imaginer ce que fut la forteresse au temps de sa splendeur, c'est-à-dire à la fin du XIIe siècle : elle s'élevait alors sur trois éta...
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