Frère Raphaël a intégré l'abbaye du Bec-Hellouin en 1974. Une vie consacrée à Dieu. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)
À deux kilomètres de distance, dans la souriante vallée du Bec, deux communautés monastiques exaltent, dans une communion fraternelle, l’amour de Dieu. Entre héritage millénaire et vie contemporaine, frère Raphaël, moine de l’abbaye Notre-Dame, et mère Marielle, prieure du monastère Sainte-Françoise-Romaine, nous ont donné un aperçu de leur engagement et de leur quotidien.
Fondée au XIe siècle, l’abbaye du Bec-Hellouin n’abrite plus de moines à compter de la loi du 18 août 1792. Privés de leur vocation première, les splendides bâtiments monastiques accueillent un dépôt de remonte pour la cavalerie, comme nous l’avons évoqué précédemment. Les tentatives successives de pillage et d’incendie, et le manque d’entretien, causent ensuite des destructions irrémédiables. La reprise d’une vie monastique apparaît comme le meilleur moyen d’effacer les outrages du temps. Comme souvent, Jean de La Varende a le mot juste : « Les moines apparaissent comme les mainteneurs logiques de ces Maisons qu’ils ont créées. […] Toute tentative de reprise qui ne les comprendrait pas, n’arriverait qu’à exhiber, une fois de plus, des logis vides, des cor...
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