Les falaises des Vaches Noires, hérissées de pics et creusées de ravins. (© Julien Boisard)
Apprêtez-vous à effectuer un voyage inattendu avec, dans votre sac à dos, un peu d’imagination et surtout l’envie de vous laisser surprendre. Envisager une randonnée à Villers-sur-Mer, c’est l’assurance de s’offrir une balade originale, un périple intemporel. Vous allez remonter le temps, pieds nus, direction le Jurassique, il y a 160 millions d’années, mais aussi croiser le tracé du méridien de Greenwich. Une expérience inédite qui révélera forcement l’explorateur qui sommeille en vous !
Villers petit à petit
Il y eut d’abord les stations de Trouville-sur-Mer, de Cabourg, d’Houlgate… Villers ne s’inscrit sur la liste des cités balnéaires de la Côte Fleurie qu’à partir de 1856. On doit sa création à Félix Pigeory, architecte parisien, fondateur et rédacteur en chef de la Revue des beaux-arts, et à Pierre-Michel-François Chevalier, dit Pitre-Chevalier, rédacteur en chef du Figaro. Très vite les deux hommes détectent le potentiel de la bourgade et décident d’y inventer un eldorado pour touristes amateurs de longues plages de sable fin, de campagne et de bon air iodé. On se met à construire des villas sur les hauteurs, en bord de mer. Au fil du temps, elles essaiment le long de la digue, déroulant leurs extravagances, leur architecture particulière avec tourelles, échauguettes, auvents, loggias, baldaquins en bois découpé, dans une profusion de styles et de tentatives auda...
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