Michel d'Ornano. (© Patrimoine Normand.)
1979. Michel d’Ornano et Raymond Barre à la sortie de l’élysée à l’issue du conseil des Ministres. (© AGIP). |
Né à Paris, devenu deauvillais par la grâce d’une maison familiale, élu maire le 7 décembre 1962, le comte d’Ornano est très engagé politiquement. Il sera député, président du conseil général du Calvados, président du conseil régional de Basse-Normandie, ministre de Valéry Giscard d’Estaing, dont il est proche au sein du parti des Républicains indépendants, puis de l’UDF, et président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale. Fort de ces atouts, il va imprimer à Deauville un nouvel élan.
L'époque est favorable au renouveau. La France est en train de sortir de la guerre d'Algérie et peut profiter de ce qu'on nommera plus tard les Trente Glorieuses. L'économie va bien, le chômage est au plus bas.
Une innovation capitale survient en 1963 dans le monde des transports : le turbotrain met désormais Paris à 1h25mn de Lisieux (il ira jusqu'à Deauville en 1970, en 1h40mn) ! On n'a pas fait mieux depuis. Un an plus tard, les courses hippiques fêtent leur centenaire ; l'hippodrome de la Touques voit sa première course de cavalières ; sa ligne droite sera portée l'été suivant de 1400 à 1600 mètres.
Une fièvre constructrice
C’est l’essor de la civilisation des loisirs ; les Français sont en recherche de résidences secondaires. Michel d’Ornano s’implique dans l’achèvement des travaux de l’autoroute de Normandie (l’A13) après 1967, et de sa bretelle de raccordement à Deauville dix ans plus tard.
En quelques années, les promoteurs hérissent toute la côte normande de constructions démesurées, généralement sans empreinte architecturale régionale. Deauville n’échappe pas à cette vague immobilière, mais si les bulldozers font des rava...
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