Jardin des plantes de Rouen. Vue sur la grande serre. (Photo Jardin des plantes de Rouen © Ville de Rouen.)
Rosier de Normandie, Claude Monet, Triomphe de Caen, Étendard de Jeanne d'Arc, Guy de Maupassant, Robert le Diable, Thérèse de Lisieux, Jardin de Giverny, Rêve de Deauville, Triomphe d'Alençon, Orderic Vital... Autant de noms qui évoquent immanquablement la Normandie. Tous ces rosiers figurent, parmi des dizaines d'autres, au Jardin des Plantes de Rouen, créé en France parmi les premiers du genre, dont l'un des multiple mérites est de rassembler les roses créées en Normandie, ou dont le nom rappelle l'ancien duché de Guillaume le Conquérant, soit à ce jour quelque 110 variétés.
Un jardin public
Au commencement était le chaos... Ou presque. Une zone sablonneuse, réputée inculte, aux portes de Rouen, non loin de Sotteville. Un terrain qui appartient à la Communauté des Religieuses Emmurées, dont Louis de Carel, « Président en la Cour des Aydes » se rend propriétaire en 1691 « pour en faire quelque chose »... Pari tenu : il enclôt son nouveau domaine, y construit un pavillon double, qui sert aujourd'hui de lieu de conférences et d'expositions, plante des arbres en avenues rectilignes, creuse des bassins avec jets d'eau, et acclimate des agrumes : citronniers et orangers. Et surtout, il n'entend par jouir de son œuvre en égoïste ; il autori e certains jours les visites : la première version du jardin public de Rouen vi...
Il vous reste 92 % de cet article à lire.
PRATIQUE
|
ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER :NOUS SUIVREPRATIQUE
|