Patrimoine normand

Avranches - Cité des Abrincates

Vendredi 18 Janvier 2008
Avranches - Cité des Abrincates

Vue ancienne d’Avranches (XVIIe siècle). Elle présente la Ville Haute avant la Révolution et les nombreuses destructions dont elle est responsable. Saint-André, la cathédrale, est encore en place. Elle occupe la pointe de l’éperon. Le palais épiscopal repose sur les remparts. A droite, on peut observer le château et une des portes, disparue. La Ville Haute, ou Vieille Ville, centre épiscopal et culturel, domine la vallée, et la Ville Basse s’étend à ses pieds. (Coll. Patrimoine Normand.)


Extrait Patrimoine Normand n°18.
Par Isabelle Audinet.

 

Que l’on arrive de Caen ou de Rennes, la ville d’Avranches nous domine, les clochers de ses églises s’élevant vers le ciel, répondant à celui du Mont Saint-Michel. La ville fut implantée sur un site d’éperon et il est facile de suivre le relief en observant sur un plan le tracé des rues. Les hommes ont bien perçu l’intérêt de ce site qui surveille un lieu de passage et une ouverture sur la mer.

Le Jardin des Plantes constitue une visite incontournable à Avranches. Lieu de promenade agréable, il réunit en outre de nombreuses espèces de plantes et d’arbres anciens. Ce jardin fut créé à la place d’un couvent de Capucins disparu à la Révolution, pour les élèves de l’Ecole Centrale. A ne pas manquer, surtout par temps dégagé, le point de vue d’où l’on peut admirer le Mont Saint-Michel, et la côte, si l’on a de la chance, jusqu’à la pointe de Candale. (Photo Eric Bruneval © Patrimoine Normand.)

Le Jardin des Plantes constitue une visite incontournable à Avranches. Lieu de promenade agréable, il réunit en outre de nombreuses espèces de plantes et d’arbres anciens. Ce jardin fut créé à la place d’un couvent de Capucins disparu à la Révolution, pour les élèves de l’Ecole Centrale. A ne pas manquer, surtout par temps dégagé, le point de vue d’où l’on peut admirer le Mont Saint-Michel, et la côte, si l’on a de la chance, jusqu’à la pointe de Candale. (Photo Eric Bruneval © Patrimoine Normand.)

L’occupation anciennE

Cette situation de carrefour existait déjà à l’Antiquité, située au croisement de la route éventuelle de l’étain et de la route du sel. Des découvertes de poteries romaines, attachées à différents ateliers, permettent de reconstituer les divers courants commerciaux qui évolueront au cours des siècles.

Nous ne possédons aucune preuve de l’occupation de l’éperon aux périodes préhistoriques. Cependant, de nombreux témoignages archéologiques des environs montrent que la région était occupée par l’homme.

À l’Antiquité, la présence de l’homme sur l’éperon est fort plausible dès les Gaulois. Des monnaies trouvées en divers endroits de la ville (cathédrale Saint-André, place d’Estouville, rue de Drémesnil, Tertre Fouqué) laissent à penser qu’une agglomération gauloise, capitale des Abrincates, était en ce lieu, dont la topographie est celle d’un oppidum celtique. Le nom de cette agglomération n’est pas certifié, en raison de l’absence de preuves épigraphiques.

La ville romaine, Legedia, est, elle, créée peu avant notre ère, sur une superficie de quinze hectares, qui ont soigneusement été nivelés par l’apport de matériaux. L’espace préparé est à l’écart de l’éperon. Des arpenteurs ont découpé le site de manière orthogonale, établissant la position des rues et des différents édifices pu...

 

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