Le logis à Sainte-Marie-la-Robert. Façade ouest, le corps du logis central flanqué de deux tours d’escalier à pans coupés. On remarquera les machicoulis, restes d’une défense au-dessus de la porte principale. (Photo Jeannine Rouch © Patrimoine Normand)
Le « Logis » nous ramène dans le Houlme, région sauvage et méconnue, où nous découvrons ce manoir médiéval.
Le Houlme, contrée bocagère, repose sur les assises granitiques du Massif Armoricain auréolées au nord par les schistes métamorphisés du Précambrien. Il englobe la Vallée de l’Orne de Batilly à Saint-Philbert et celle de la Rouvre, son affluent, de sa source près de Beauvain, à son confluent à Rouvrou et s’étend, à l’ouest, aux approches de Flers. Le relief s’accentue vers le nord. L’Orne et la Rouvre s’y enfoncent dans des gorges profondes et dévalent dans un chaos de rochers de granit. Le charme sauvage de ces deux vallées ne se livre qu’au promeneur curieux qui parcourt le maillage serré du bocage dans ses chemins creux bordés de murets de granit et de haies vives (voir l'article « Le pays du Houlme : au cœur de la Normandie »).
Nos gentilshommes campagnards vivaient d’une terre qui leur apportait peu de richesses, mais y trouvaient en abondance des pierres pour bâtir leur logis et ses dépen...
Il vous reste 91% de cet article à lire.
PRATIQUE
|
ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER :NOUS SUIVREPRATIQUE
|