Caudebec-en-Caux - L’église Notre-Dame et le pont de Brotonne (© Rives-en-Seine)
Le long de la Seine, dans un amphithéâtre de verdure, Caudebec-en-Caux a été pendant plusieurs siècles capitale du Bailliage de Caux, plusieurs monuments rappellent ce passé prestigieux malgré les terribles destructions de juin 1940.
Le site est exceptionnel et fut occupé dès l’époque gauloise : un amphithéâtre de verdure au débouché d’une vallée où convergent la rivière Sainte Gertrude et ses affluents, face à la Seine. La forêt toute proche procurait le bois nécessaire et abritait le gibier. Les Gaulois se seraient retranchés sur le site du Calidu, colline dominant à l’ouest le débouché de la vallée. Certains auraient voulu voir là l’origine du nom de Caudebec. Ce village de pêcheurs écrivait ainsi les rives alors marécageuses de la Seine. Des objets gallo-romains ont été trouvés sur la commune. A l’époque mérovingienne, une abbaye de femmes est établie à l’emplacement du centre actuel de Caudebec ; elle avait pour nom Logium, des recherches récentes l’ont mise en évidence. Elle disparaît avec les raids vikings.
En fait, c’est l’aide et la protection de l’abbaye de Fontenelle (Saint-Wandrille), toute proche, qui permit à un premier village de prendre son essor. Les Vikings ont entre-temps remplacé les Celtes (à moins qu’ils ne se soient associés). Le nom de ce village est scandinave, il signifie le « ruisseau froid » (kald = froid, bekk = ruisseau), on trouve d’ailleurs la forme Caldebec en 1025 dans une charte. Le long du fleuve, nous sommes dans une zone de forte implantation des Vikings : Houquetot à l’ouest, Etaintot à l’est, (rue d’) Ectot et (Saint-Nicolas de) Bliquetuit au sud du fleuve sont aussi des localités fondées par des Scandinaves. Ce « ruisseau aux eaux fraîches » est probablement le nom an...
Il vous reste 91% de cet article à lire.
Dossier « Caudebec-en-Caux » (18 pages) :
PRATIQUE
|
ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER :NOUS SUIVREPRATIQUE
|