Vue du lavoir du moulin Saint-Pierre à Caen (dit Les Petits Murs). Victor Tesnière, 1854 (© musée des Beaux-Arts de Caen/P.Touzard).
L’éditeur et historien Guillaume Stanislas Trébutien écrit dans son guide1 : « Aujourd’hui, malgré le Temps, ce destructeur des choses, et les hommes qui l’aident trop souvent dans ses ravages, la vieille favorite de Guillaume le Conquérant a, pour appuyer sa vieillesse, des monuments robustes et superbes ».
Hélas, à force de vivre au contact de la beauté, on finit par ne plus la voir. Caen avait besoin d’un miroir pour se révéler à lui-même. Ce reflet viendra d’Angleterre. Depuis deux siècles, le Grand Tour est dans la grande île le complément indispensable de toute éducation de qualité. Les jeunes aristocrates cultivés, puis les bourgeois les plus fortunés, parcourent l’Europe afin d’affiner les connaissances acquises dans leurs écoles, des humanités aux arts plastiques, en passant par l’écriture. Ainsi après la paix de la Restauration en 1815 des peintres débarquent-ils dans la ville du premier monarque de leur dynastie, et une fois de plus, ils sont con...
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Dossier "Caen pittoresque" (17 pages) :
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