Gilbert Tariel pendant une autopsie (© Thierry Georges Leprévost).
D'une main experte, Gilbert Tariel, exécute le geste des centaines de fois répété. Sa main suit le ventre du cheval entre le ventre et le périnée. En quelques secondes, la peau est fendue. Première étape d'un processus qui va durer deux heures. O..., étalon de quinze ans, est en cours d'autopsie.
UNE STRUCTURE UNIQUE EN FRANCE
L'autopsie, l'Institut de Pathologie du Cheval s'en est fait une spécialité. L'idée avait germé vers la fin des années 1970, sous l'égide du Conseil Régional de Basse-Normandie. L'importance économique croissante de l'élevage équin ne pouvait laisser Michel d'Ornano indifférent : il entendait donner à la région les structures dont étaient déjà pourvus des pays comme l'Angleterre ou les États-Unis, ces autres berceaux de grandes races chevalines. En clair, il s'agissait d'établir une analyse statistique des phénomènes de mortalité susceptible de sévir la population équine donnée : écu...
Il vous reste 91 % de cet article à lire.
PRATIQUE
|
ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER :NOUS SUIVREPRATIQUE
|