Le chêne d'Allouville-Bellefosse toujours vaillant. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand).
Jacques Cossonnière nous raconte l'histoire du chêne d'Allouville et Aline Renault nous commente son sauvetage.
FLEURON DU PARC DE BROTONNE
On peut penser à rêver que le chêne d'Allouville, dit le « gros chêne » ou « chêne chapelle » naquit en 911 à l'avènement de la Normandie après que les coups de boutoirs incessants des Danois eurent raisons du Royaume Franc.
En effet, peu avant 1914, savants et botanistes évaluèrent sa circonférence à dix mètres en sa partie médiane et quinze mètres à sa base ; sachant que l'évolution moyenne d'un chêne pédonculé est d'un mètre par siècle, il était donc devenu millénaire. Ses branches s'étalent horizontalement sur une superficie de deux cent quarante mètres carrés, son tronc est creux et son élévation alors, du vingtaine de mètres.
Durant six siècles, il grandit dans le parc du presbytère, entre l'église et le cimetière, auprès de compagnons tout aussi insolites qui bénéficient de l'étonnante fertilité du sol de ce site.
On parle d'un hêtre d'une envergure exceptionnelle dont les branches, à partir d'une hauteur de quatre mètres, s'étalent comme les rayons d'une roue et retombent sur elles-mêmes pour former une « salle » ou, dit-on, seize personnes pouvaient se réunir et prendre place à table. De même, une épine noire, présentant des caractéristiques quasi identiques, accueillait elle, une douzaine de convives.
En 1696, le Père du Cerceau, fervent protecteur du gros chêne eut l'idée de faire appel aux enfants de l'école, afin d'évaluer l'ampleur du tronc creux : quarante d'entre eux purent y péné...
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