Bayeux - Le Havre

Le riche patrimoine de Bayeux, nous fait encore plus déplorer les pertes énormes dues à la Seconde Guerre mondiale. La plupart des villes ont été touchées mais les pertes les plus douloureuses sont celles de Lisieux, que nous avons évoquée avec trois articles successifs, et celles du Havre. La douleur est double pour cette dernière ville car les pertes humaines, sous l’horreur du bombardement du 5 septembre 1944, sont considérables, on les estime à 3 200 morts. L’article sur Le Havre en 1855 nous permet de retrouver l’ambiance d’un grand port qui évoquait celle que nous connaissons toujours avec Honfleur. On peut « ravauder » le glacial Havre de Perret, cette ville a perdu une partie de son âme sous les bombes. Une partie seulement, car cette âme on la retrouve encore dans le quartier Saint-François, en partie épargné par l’ouragan de fer et de feu. Autour de sa paisible église de style classique, se dressent encore des maisons du style de celle qui dominaient le port en 1855 et la maison de l’armateur, magnifiquement restaurée et deux fois présentée dans ce magazine. Pour se replonger dans cet ancien Havre on se reportera à nos n^os 17 et 18.

Enfin, n’oublions pas un grand rendez-vous à venir, en 2011, dans un peu plus de trois ans. Ce sera, à nouveau, un grand anniversaire, celui de la fondation de la Normandie. Il n’est que temps de penser aux projets que villes et villages mettront sur pied d’ici là. Tenez-vous au courant des initiatives en cours. Il ne faut pas manquer cette grande date de notre Histoire.

Georges Bernage.