Le château de Gaillon tire parti de sa position dominante sur la vallée de la Seine. Il fait actuellement l’objet de vastes travaux de restauration. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)
La porte de Gênes. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand) |
Des fastes de la cour des archevêques de Rouen à l’univers d’une maison centrale de détention, le château de Gaillon raconte une histoire glorieuse et mouvementée. L’Agglomération Seine-Eure en écrit actuellement le dernier chapitre, gage d’une nouvelle renaissance.
De la forteresse à la résidence d’été des archevêques
Le château de Gaillon s’apprête à célébrer mille ans d’histoire. Bâti sur un éperon rocheux, il occupe une position dominante et stratégique sur la vallée de la Seine et constitue l’un des enjeux de la lutte entre Richard Cœur-de-Lion et Philippe Auguste.
Le conflit entre les deux souverains est l’occasion de rencontrer une première figure marquante : Lambert Cadoc. Cet arbalétrier gallois combat dans un premier temps au service de Richard Cœur-de-Lion, puis change de camp et orchestre au nom du roi de France la défense de Gaillon, assiégé par l’Anglais. Gravement blessé au genou par un carreau d’arbalète, Richard abandonne le siège de la forteresse.
Le Gallois est récompensé par le titre de seigneur de Gaillon et bailli de Pont-Audemer. Quant à Richard, il entame dans la foulée la construction de Château-Gaillard. Les deux forteresses se défient de part et d’autre de la Seine ; à portée de surveillance, à défaut de l’être d’arba...
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