À l’image de l’abbaye de Fontaine-Guérard, les ruines de la filature Levavasseur s’inscrivent dans un écrin de verdure. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)
À 300 mètres de l’abbaye de Fontaine-Guérard, d’autres vestiges spectaculaires et émouvants surgissent au bord de l’Andelle. Anne-Marie Catherine ne se lasse pas de les contempler. Sous ses yeux, et maintenant sous les nôtres, se profile la silhouette altière de la « cathédrale industrielle ». Un site unique en son genre, dont les chiffres expriment, mieux encore que des mots, la monumentalité : 96 mètres de long, 26 mètres de large, cinq niveaux juxtaposés, et quatre tours de 38 mètres de haut faisant fonction d’escaliers ou de cheminées, mais qui évoquent aussi bien les clochers d’une cathédrale gothique.
Un cadre hors du commun, pour un édifice inclassable, destiné à produire quatre tonnes de fil de coton par jour.
Une usine qui joue de malchance
Le sort n’a pas épargné l’établissement de Charles Levavasseur, construit à partir de 1857 en lieu et place des filatures de laine et de coton et de la manufacture de draps, ache...
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