Depuis 2018, au sein du PNR et Géoparc Normandie-Maine, 70 km de haies ont été replantées sur 192 chantiers. Des jeunes plants de végétaux locaux sont en cours de plantation. (© Fondation du Patrimoine)
Agriculture intensive oblige : des années 1950 aux années 1990, le remembrement des terres agricoles a eu notamment pour effet la disparition massive de haies bocagères. Cependant, le changement climatique et toutes ses conséquences ont fait prendre conscience de l’importance de ces haies pour les écosystèmes. D’où un mouvement pour leur (re)plantation sur le territoire. Ainsi, le Parc Naturel Régional (PNR) et Géoparc Normandie-Maine a lancé en 2018 un vaste programme soutenu par la Fondation du patrimoine.
Les limites du remembrement
Jusque dans les années 1950, le paysage agricole était bien différent de celui d’aujourd’hui. Dans la France de l’ouest, les parcelles cultivées ou occupées par du bétail étaient bien plus petites, séparées par des haies et des bosquets.
Mais, de la fin des années 1950 aux années 1990, ce fut le remembrement. Pour gagner en productivité et faciliter le passage des machines agricoles, les haies ont été arrachées, les arbres coupés, les bosquets, les murets en pierre sèche supprimés… Résultat : de vastes zones en monoculture avec des champs cultivés, sans plus aucun habitat naturel pour la faune et la flore. Si les agriculteurs y ont gagné, ce n’est pas le cas pour la biodiversité. En effet, les haies sont autant de corridors éco....
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