Château de Gaillon. L’archevêque Georges d’Amboise s’est inspiré de la Renaissance italienne pour réaliser son « palais italien ». (© Fondation du patrimoine)
Bien sûr le jeu de mot est facile. Mais c’est pourtant une véritable renaissance que va connaître le château de Gaillon (Eure) propriété de l’État. Une vaste et longue restauration est en cours. Pilotée par la communauté d’agglomération Seine-Eure en partenariat avec l’État, la région Normandie et le département de l’Eure, elle a pour grande ambition de redonner vie à cet ensemble unique en France. Par ses dons et collectes, la Fondation du patrimoine a décidé de participer fortement à cette belle aventure.
Avec une vue dominante sur la vallée de la Seine, c’est sur une position stratégique que furent construites, à partir de 1200 (le château est attesté par un texte dès 1025 et a pu être bâti pour protéger le duché de Normandie), les bases du château de Gaillon. En 1262, l’archevêque de Rouen, Eudes Rigaud, « obtient » le château du roi Louis IX. Le site devient alors la propriété des archevêques de Rouen et leur résidence d’été.
Du « palais italien » au centre de détention
Le château est embelli par Guillaume d’Estouteville entre 1454 et 1464 ; l’archevêque Georges d’Amboise fait ensuite réaliser d’importants travaux jusqu’en 1510. Il s’inspire de la Renaissance italienne pour rompre avec les conventions architecturales de l’épo...
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