Pénélope Leprévost, ambassadrice de l’équitation normande. (Photo Thierry Georges Leprévost © Patrimoine Normand)
Pénélope Leprévost au grand prix d’Auvers, sur son Selle français de huit ans, Mylord Carthago HN, l’un des meilleurs espoirs de son écurie. (Photo Thierry Georges Leprévost © Patrimoine Normand) |
Il y a eu Alexandra Ledermann, championne d’Europe de saut d’obstacles et médaille de bronze aux Jeux Olympiques d’Atlanta en 1996. Il y a Eugénie Angot, sélectionnée olympique à Athènes en 2006 et finaliste de la Coupe du Monde de Las Vegas en 2007. Il faut désormais compter avec une autre grande cavalière : la jeune Pénélope Leprévost, espoir sérieux du jumping de haut niveau.
La Fédération Française d’Équitation a beau être la troisième par le nombre de ses licenciés ; elle a beau compter dans ses rangs une écrasante majorité de membres du sexe féminin, dès qu’on aborde le domaine professionnel, les sports équestres demeurent avant tout une affaire d’hommes, comme si chez nos cavalières la passion d’enfance se délitait peu à peu au fil des ans pour se cantonner au rang, fort respectable au demeurant, de loisir préféré. À qui la faute ? Au moindre goût des dames pour la compétition ? Aux maternités de la femme adulte qui sacrifie à la famille le sport favori de son enfance et de son adolescence ? Au machisme qui règne encore dans le milieu de l’équitation, notamment parmi les propriétaires qui font la part belle aux cavaliers ? Sans doute à toutes ces raisons qui plus ou moins s’ajoutent entre elles. Aussi l’émergence d’une femme sur les terrains de concours de haut niveau fait-elle figure d’exception. Et d’événement, surtout si la femme est nor...
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