Jean-Yves Girard, fondateur et directeur de l’ESAO (European School of Animal Osteopathy). (Photo Thierry Georges Leprévost © Patrimoine Normand)
Anne-Sophie effectue ici un geste spectaculaire (mais non violent, car respectueux des mouvements naturels de l’animal) qui soulagera le cheval : il reprendra dans moins d’une semaine ses activités habituelles. (Photo Thierry Georges Leprévost © Patrimoine Normand) |
L’ostéopathie humaine n’a été reconnue en France qu’en 1999, après plusieurs décennies d’une totale hostilité à son encontre. De même, ses applications à l’animal, et singulièrement au cheval, n’ont timidement droit de cité que depuis 2003. Face à cette inertie des pouvoirs publics, certains précurseurs n’ont pas attendu pour implanter ailleurs les nécessaires structures de formation à cette thérapie. Ainsi, un Normand du pays d’Auge a-t-il fondé en Angleterre la première école européenne d’ostéopathie équine.
En 1978, Jean-Yves Girard est victime d’une sciatique paralysante. On lui parle d’opération, une intervention risquée susceptible de séquelles pénibles, et impliquant une longue rééducation. Éleveur, cavalier de première catégorie en saut d’obstacles et en dressage, il hésite, accepte des anti-inflammatoires et des antalgiques en injections quotidiennes. Sans aucun effet sur sa douleur.
On lui parle alors d’un ostéopathe qui pourrait le soulager. L’homme vient des États-Unis. Sans trop de conviction, il va le voir et lui raconte son histoire.
« Je me retrouve alors tordu dans tous les sens, explique-t-il ; craquements épouvantables ! Je découvre la manipulation. La séance ter...
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