Le bourg de La Ferté-Macé s’affirme dans le paysage bocageux du Passais. (DR).
Perché sur un éperon rocheux, le bourg de La Ferté-Macé s’affirme dans le paysage bocageux du Passais. De loin, les deux flèches de l’église Notre-Dame s’imposent sur l’horizon, au milieu d’une cité de granit vestige d’une ère industrielle qui fut jadis prospère. L’histoire de cette ville est cependant bien plus ancienne et sa notoriété remonte à des temps oubliés : quelques vestiges témoignent encore de sa splendeur et de sa puissance passées.
Bien que le site soit très ancien, la ville de La Ferté-Macé n’apparaît dans l’Histoire qu’en 1053, lors de la donation du baron Guillaume Ier de la Ferté à l’abbaye de Saint-Julien de Tours. Le bourg de la Ferté devient alors le centre d’une seigneurie nouvelle dont on peut tracer l’origine avec l’intervention de Guillaume le Conquérant dans le Passais (région du Maine situé sur la frontière bretonne et normande), lors de la guerre normanno-angevine de 1049 à 1051. Ce conflit permet notamment l’expansion du duché de Normandie vers ce petit pays. Une grande partie des terres des Bellême, entre Domfront et La Roche-Mabile, sont alors annexées. Des garnisons normandes sont installées à Alençon et Domfront. Entre ces points, les terres sont réorganisées en baronnies et confiées à des hommes fidèles au duc de Normandie. Ainsi naissent, entre autres, les baronnies de la Ferrière-aux-Étangs, de Sept-Forges, de Lucé, de Saint-Georges-d’Annebecq et de la Fe...
Il vous reste 91 % de cet article à lire.
PRATIQUE
|
ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER :NOUS SUIVREPRATIQUE
|