La Bonne Auberge accueille toujours des hôtes venus admirer les couchers de soleil de Vieux-Port. (© Virginie Michelland)
À cheval entre l’Eure et la Seine-Maritime, la Seine et ses méandres dessinent un paysage que l’on croirait façonné par et pour des peintres. Au départ de Pont-Audemer, et sur l’autre rive jusqu’à Villequier, à jamais associé au souvenir de Léopoldine Hugo et de son illustre père, un périple enrichissant attend le voyageur. La Seine y suit son chemin au milieu du Marais-Vernier, orientant jadis les activités des hommes autour de la pêche et de la navigation.
C’est à hauteur de l’une de ses plus jolies boucles, à Vieux-Port, que nous avons choisi de faire escale. Vieux-Port dont le nom sonne comme une halte accueillante depuis les temps les plus anciens. Nous y avons rencontré dans leur chaumière fleurie, Pierre Vallemont, auteur d’une Histoire de Vieux-Port. Des origines à nos jours, et son épouse, Édith. Après nous être quelque peu éloignée de la Seine, nous l’avons retrouvée deux kilomètres plus loin, à Aizier, où nous attendaient en pleine forêt les vestiges émouvants d’une léproserie médiévale, dernier refuge de ces hommes, femmes et enfants « morts au monde, mais vivants pour Dieu », comme on di...
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