Une campagne active est menée à l'encontre de cette espèce qui était menacée. Cet article tend à rétablir la vérité : le grand cormoran ne constitue pas des colonies pouvant mettre en péril le peuplement de nos espaces aquatiques.
Le grand cormoran est actuellement l'objet d'une campagne active de dénigrement de la part des pêcheurs à la ligne. Ceux-ci l'accusent de nombreux méfaits et demandent à ce que le grand cormoran ne soit plus protégé sous prétexte qu'il aurait « proliféré mettant en danger l'économique de la pêche et... les efforts de restauration des écosystèmes aquatique ». Mais, comme tout chose, l'excès est suspect : évidement, ces mêmes pêcheurs sont tout aussi bien incapables de dire combien il y a de cormorans en hivernage dans la région (ce qui rend leur impression de prolifération très infondée) que de chiffrer exactement l'éventuel impact économique des cormorans ou que de vraiment gérer le milieu naturel (est-ce une gestion, par exemple, que de pêcher 365 jours par an dans des cours d'eau sans même prévoir le moindre secteur en réserve : c'est pourtant le lot de nombreuses sociétés de pêche !).
Les pêcheurs à la ligne semblent s'abriter derrière des arguments scientifiques et des arguments de protection du patrimoine natu...
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Retrouvez l'article intégral dans la version papier de PATRIMOINE NORMAND (n°12, décembre 1996).
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