Avec l’histoire stupéfiante d’un saint homme décapité qui folâtre de la vallée d’Eure à la forêt de Bizy, en passant par la Côte d’Azur et Saint-Wandrille, avec l’histoire rocambolesque d’un turbulent gamin du Vexin longtemps porté disparu, et avec celle, terrifiante, d’un fantôme qui a élu résidence en pays de Bray, le Journal de bord de ma Normandie Bleue est tout à fait disposé à nous prouver, une fois encore, que l’Histoire est le plus beau des romans...
il est libre, max...
Max, Maxime ou Mauxe est un bien étrange personnage. On le rencontre dans les Alpes-de-Haute-Provence et dans le même temps on le croise à Évreux ! On l'assassine à Acquigny et quelques siècles plus tard on le retrouve à Saint-Wandrille, quand ce n'est pas en forêt de Bizy où, paraît-il, il se manifestait encore il y a quelques années ! Mais pas les nuits de pleine lune, non, car Mauxe n'est pas un loup-garou. C'est un saint homme, au contraire, et si sa vie fut merveilleuse, sa mort l'est tout autant.
Le problème avec saint Mauxe (j'allais dire avec ce diable de saint Mauxe, mais je me suis aperçu à temps que c'eût été incongru !), le problème, donc, est que l'on a beaucoup de mal à séparer son histoire de sa légende. Songez qu'on en a même fait quelqu'un de quasiment intem...
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