L'épervier est spécialisé dans la capture des petit passereaux...
Saison difficile entre toutes, l'hiver n'en est pas moins intéressante pour l'observation de ces merveilleux oiseaux que sont les rapaces diurnes. Alors qu'une vingtaine d'espèces peut être observée à un moment ou à un autre de l'année en Normandie, une douzaine fréquente notre région en période hivernale. Certaines y sont par ailleurs fort rares et tout à fait irrégulière.
Dans cette catégorie des occasionnels, on trouve le pygargue à queue blanche. Originaire des pays scandinave et orientaux, la France se situe en marge des zones normales d'hivernage, hormis la région Champagne-Ardennes qui en accueille régulièrement une dizaine d'individus. Chez nous, cet énorme rapace de deux mètres d'envergure ne peut être observé qu'à la faveur des hivers rigoureux qui poussent certains de ces oiseaux à migrer plus loin qu'à l'accoutumée jusque dans les baies où ils se nourrissent parmi les multitudes d'oiseaux. Il en est de même de l'aigle royal et du milan royal qui transitent parfois, mais ne restent pas.
L'élanion, l'un des rapaces les plus rares d'Europe, a estivé puis hiberné au marais Vernier durant l'hiver 1994/95. Cet oiseau, d'origine Africaine, mais nicheur en Espagne et au Portugal, fait parfois des incursions en France, et niche même dans le pays Basque depuis plusieurs années. Notre surprise fut totale, lorsqu'un "couple" fut découvert dans la dernière décade du mois d'août 1994. Pensant avoir à faire des égarés, c'est avec un peu plus d'étonnement que les différents observateurs venus sur le site purent constater que ce couple défendait hardiment son territoire face aux faucons crécerelles et s'accouplait régulièrement. Ayant hiberné dans la région, il fut obser...
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