L'écrevisse dans son milieu naturel (photo Yvon Carbonne).
S'il est un habitant de nos eaux douces dont la qualité de la chaire est reconnue, c'est bien l'écrevisse. Jadis abondante dans tous nos cours d'eau, y compris les plus petits ruisseau, ses effectifs ont aujourd'hui considérablement régressé. Tout du moins ceux des espèces autochtones, à savoir l'écrevisse à pattes blanches (Astacus pallipes) et l'écrevisse à pattes rouges (Astacus astacus) qui ont été semble-t-il victime d'une "peste" transmise par un champignon parasite.
On constate toutefois que certains voient réapparaître timidement des populations que l'on croyait éteintes à tout jamais.
Si nos espèces endémiques ont subi de graves préjudices liés à la pollution et à des prélèvements excessifs. Il n'en va pas de même pour l'écrevisse américaine introduite au siècle dernier, et qui se porte à merveille. elle s'est répandue rapidement, colonisant une grande partie du réseau hydrographique français, constitué pars des eaux calmes et tempérées et supportant sem...
Il vous reste 84 % de cet article à lire
- commander ce magazine.
PRATIQUE
|
ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER :NOUS SUIVREPRATIQUE
|