Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand.
De la cavalerie de Guillaume le Conquérant aux « antenois » vendus chaque année à Deauville. Le cheval est une partie intégrante du patrimoine normand.
Le dernier conflit mondial a failli tuer le cheval normand. Tandis que le patrimoine architectural, malmené par le souffle guerrier de la Libération, renaissant de ses ruines, le patrimoine équin allait-il passer aux oubliettes, victime du développement de la mécanisation ? Pas à pas, inexorablement, le moteur à explosion chassait le cheval de trait de nos champs et nos rues tandis que les races de selle étaient depuis longtemps réservées à quelques privilégiés. Seuls les chevaux de course, soutenus par la masse de parieurs qui cherchaient dans leurs mises quelques moments d'intense émotion ou l'espoir d'une vie meilleure, on su tirer leur épingle du jeu.
Pourtant l'espèce a survécu. La consommation hippophagique a maintenu les chevaux de trait, au prix il est vrai, d'un considérable alourdissement de leur sil...
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